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En ce moment, dans plusieurs
pays structurellement matérialistes — sauf en France, semble-t-il — des études
officieuses, certaines même officielles, sont faites sur l’effet qu’ajoute la
prière aux effets des traitements médicaux.
Recherche d’arguments pour
décourager la « superstition » d’une société encore trop peu
convaincue des bienfaits du seul matérialisme médical ?
Aveu indirect d’une science
dont les traitements souvent insuffisants ont grand besoin d’adjuvants non
médicaux ?
Difficile de répondre à ces
questions, liées à des raisons inverses mais toujours mêlées dans des milliards
de têtes en quête incessante de vérité absolue, qu’elles ne trouvent nulle
part, ni dans la science, ni dans la religion, ni dans les lois, mais peut-être
dans leurs rêves.
L’observation des bienfaits
de la foi sur la maladie remonte aux temps immémoriaux où l’humanité, choisissant de ne plus vivre en Éden, commença de subir les plaies de Job et la fosse (la
maladie et la mort) (Révélation d’Arès 2/1). Qu’aux siècles de la
médecine rudimentaire et empirique les médecins aient laissé et même encouragé
les malades à rechercher un secours surnaturel se comprend. Cependant, la
curiosité positive ou négative des médecins pour l’efficacité de la prière sur
la guérison n’allait pas disparaître avec la science moderne. L’intérêt porté à
l’espérance —et, par réaction, le déni de son utilité —a été récemment relancé
par la publication, en 2001, de chercheurs américains, qui avaient comparé chez
les femmes stériles en quête de fertilité celles qui priaient et celles qui ne
priaient pas. Ces chercheurs découvrirent que celles qui priaient avaient deux fois
plus de chances de guérir de leur stérilité. Un peu plus tard, l’un de ces
chercheurs insinua que l’étude n’avait pas été exempte d’arrière pensées
religieuses. Une enquête scientifique s’ensuivit, qui ne put pas prouver
l’existence de telles arrière pensées, mais la polémique était relancée.
Faut-il distinguer la prière
personnelle du souffrant pour sa guérison de la prière d’intercession dite par
d’autres ? Aux États Unis c’est l’efficacité de la prière d’intercession —
par exemple les prières spécifiques pour les malades dites dans les églises
pentecôtistes — qui semble intéresser la majorité des observateurs. Ailleurs,
en Allemagne ou Israël notamment, c’est le contraire. Ce distinguo n’est pas
essentiel, si l’on s’en tient à l’esprit de La Révélation d’Arès. Textuellement,
concernant les malades, La Révélation d’Arès ne prescrit que l’imposition des mains (16/8). Contextuellement, on peut déduire de son
étude générale que, si un résultat heureux a été précédé ou accompagné de
prière, ce n’est pas celle-ci, comme supplication, qui agit, mais la force spirituelle (36/13) du ou des priant(s). Ceci indépendamment de ceux qui
supplient : le malade et/ou d’autres personnes, et indépendamment du
thaumaturge supplié : Dieu, un saint, un ange, etc. — Il est d’ailleurs
vivement déconseillé de prier d’autres que Dieu (33/35, 39/4), ce
qui indique au passage qu’une supplication ou autre forme d’appel à Dieu n’est
pas illégitime, même si elle ne sert à rien, car votre Père sait ce dont
vous avez besoin avant que vous le demandiez (Matthieu 6/8).
Donc, le résultat heureux
vient en fait de la force spirituelle résultant de la pénitence (Rév.
d’Arès, multiples références) du malade et/ou de ceux qui prient avec lui.
La pénitence dans La Révélation d’Arès n’est pas le regret ou
l’expiation de ses fautes, c’est la volonté active de ne pas faire le mal et ne
faire que le bien. La pénitence est cette tension vers l’accomplissement ou l’ascension spirituels dont la prescription domine la Parole
d’Arès, et même la Parole tout court, si l’on en lit attentivement tous les livres
(10/9). Or, tous les hommes qui prient, quelle que soit leur
religion ou leur façon de prier, et même les humanistes qui ne prient pas
(superbe panégyrique de tous les hommes en ascension : 25/6), mais qui
s’efforcent d’être bons, sont consciemment ou inconsciemment en état de tension
vers le Bien ; ils sont par conséquent et sans le savoir en état de pénitence. Leur effet bénéfique sur toute forme de mal se fait ipso
facto. Notons que chez le Pèlerin d’Arès non seulement la pénitence est
un état toujours conscient, mais elle est la caractéristique, la raison même,
de sa foi : évoluer vers le Bien.
Et la prière, en tant que
récitation, dans tout ça ? La prière n’est autre que la piété (35/6) qui rappelle, stimule, inspire plus ou moins inconsciemment à tous les
croyants, et consciemment au Pèlerin d’Arès — dont l’axe de foi n’est pas une
doctrine, mais la conscience —, la nécessité de mettre ses pas dans les Pas du Créateur (2/12), chemin intérieur qui produit la force agissante. Comme nous l’avons vu, c’est cette force, et non la prière
qui l’inspire, qui rayonne sur le malade, et en même temps sur tous les
malades. Oui, sur tous les malades et voilà pourquoi : De même que le péché : mensonge, violence, égoïsme, vice, etc., ne fait pas de tort qu’au pécheur
et/ou à sa victime directe, mais a des retombées nocives sur toute l’humanité,
la force spirituelle ne fait pas de bien qu’à son destinataire, mais a
des retombées heureuses sur toute l’humanité — Toute l’humanité qu’un vrai pénitent aime sans distinction de personnes —. Cette retombée globale de la force spirituelle, que stimule et inspire la piété, explique pourquoi chez les
Pèlerins d’Arès on dit « prier avec… » plus souvent que « prier
pour… » un malade, un malheureux quelconque, etc.
Ce détour par la vie
spirituelle étant fait, revenons à l’actualité. Dans tous les pays où
l’efficacité de la prière pour les malades est étudiée par des organismes de
recherche financés par l’impôt, il ne manque pas de rationalistes pour dénoncer
ce « gaspillage ». Mais ces rationalistes enragés pèchent par préjugé
autant que ceux inconditionnellement béats devant la prière. Les scientifiques
dépassionnés, eux, savent que l’étude d’un remède, de quelle que nature qu’elle
soit, matérielle ou immatérielle — pourquoi pas la prière, si ses effets
heureux sont évidents ? —, ne vaut que par ses résultats. Un chercheur
israëlien remarque « qu’on commence seulement à comprendre le
fonctionnement de l’aspirine et qu’on n’a encore que des hypothèses sur celui
de certains antidépresseurs ou anesthésiques, » et ajoute :
« Dans ces conditions, qui pourrait affirmer que la prière, dont les
effets n’ont jamais été systématiquement étudiés, agit ou n’agit
pas ? »
En étudiant les effets de la
prière sur la guérison certains chercheurs ont établi des statistiques non
inintéressantes. Notamment, plus de 50% des croyants dans le monde, toutes
religions confondues, prient pour être libérés de maux de toutes sortes, avant
de prier par pure foi. Ceci en dit long sur la place secondaire, voire minime,
qu’occupent les dogmes et l’énorme importance qu’a l’espérance, contrepoids de
l’inquiétude, dans le cœur des croyants et particulièrement des souffrants et
des malheureux et de ceux qui prient pour eux. Il ne s’agit pas que du fameux
« espoir qui fait vivre. » Les effets réels de l’espérance, un des
moteurs de la force spirituelle, n’ont jamais été ignorés des médecins
modernes, par exemple sur les maladies coronariennes. Mais comme l’espérance
n’a pas sa place dans la pharmacopée — en France le fameux Vidal —, les
scientifique ne savent où la classer. Aussi parlent-ils d’effet placebo à
propos de l’optimisme, confiance ou espoir comme adjuvant salutaire d’un autre
traitement. Il rangent de même la prière, manifestation de l’espérance, parmi
les effets placebo.
Un placebo est une substance
neutre : eau, craie, etc., qu’on fait passer pour un médicament afin de
provoquer des effets psychologiques bénéfiques — psychosomatiques, disent les
scientifiques —. Problème pour le chercheur : Un placebo pharmaceutique
étant dosable, son application et l’observation de ses effets sont chiffrables,
mais la prière ? Comment évaluer sa sincérité, sa ferveur, sa fréquence,
sa part muette (oraison) souvent très importante ? Dans un monde où la vie
biologique est de mieux en mieux connue, mais où la vie spirituelle l’est de
moins en moins, même des religieux qui, sous la pression rationaliste, ont des
rapports rationalisants avec la piété, ne peuvent jauger la valeur d’une prière.
Chaque chercheur chiffre donc ses observations comme il peut. De cette
recherche improvisée il ressort malgré tout que les malades qui prient seuls,
les malades qui prient et pour qui l’on prie, et même les malades incroyants,
donc impies, pour qui l’on prie, guérissent plus souvent et/ou plus vite que
les autres.
L’objectivité est toujours
sujette à caution sur un sujet aussi vulnérable aux préjugés. Les préjugés des
croyants passionnés comme ceux des incroyants acharnés. Le bienfait de la
prière n’est pourtant aujourd’hui récusé que par les rationalistes outranciers,
que les seuls mots de foi et de prière mettent en garde ou en colère. S’ils
sont médecins, ils attaquent parfois très durement leurs confrères
« coupablement crédules ». Aux États Unis, où les médecins de
campagne ne sont pas les seuls à oser parler des effets salutaires de la
prière, beaucoup de grands patrons s’intéressent à la question, mais en
contrepartie la polémique fait rage. Il est pourtant des domaines médicaux où
la résistance au mal des personnes qui prient est particulièrement observable.
La cardiologie, déjà citée — Résultats éloquents d’une étude récente, conduite
par le Dr Benson sur 1.800 cardiaques —. Le sida aussi. Dans les années 80 et
les premières années 90, quand la médecine était totalement démunie contre le
sida, les malades qui priaient résistaient beaucoup mieux que les autres. En
Afrique du Sud, pays particulièrement touché par la terrible maladie, on estima
qu’un malade pieux avait trois fois et demie plus de chances de durer, voire
même de s’en sortir.
La Révélation d’Arès parle assez peu de la prière. Quand elle en parle,
c’est surtout comme ressourcement à la Parole du Créateur, on l’a vu, pour stimuler
et inspirer la vie spirituelle. Non parce que la Parole aurait un pouvoir
magique per se, mais parce que c’est d’elle par excellence que l’homme a
toujours appris à se comporter avec amour, vérité, paix, justice,
force de caractère contre les épreuves de la vie, en bref, à reforger en
lui l’image et ressemblance de son Créateur. Ce retour au bien, pénitence dans La Révélation d’Arès (30/10-11), se fait par l’effort d’être bon — C’est pourquoi la foi arésienne, foi d’effort, mais non foi mise dans des
dogmes, dans un culte ou dans la miséricorde, n’est pas une religion —.
L’homme qui s’efforce de vivre bon acquiert une capacité, parfois
étonnante, de rayonnement spirituel. Cela est aussi vrai de tout incroyant qui
s’oblige à un humanisme actif, fondé sur son amour du prochain. Ce type d’homme
en quête permanente de bien n’est pas invulnérable au mal, mais il
irradie quelque chose qui, à divers degrés, fait reculer la nocivité, la
maladie, le malheur. C’est là tout le rapport qui existe avec la prière, et
encore à condition que celle-ci respecte la définition que donne d’elle La
Révélation d’Arès : Prononcer ma Parole pour l’accomplir, voilà la
vraie piété (35/6).
Ceci dit, si l’on définit
tout miracle comme une re-création, le Créateur peut toujours de son côté, et
mieux que personne, accomplir un miracle. Mais ce miracle-là est rare. Le
miracle passe beaucoup plus souvent par l’homme en effort d’être bon, qui est généralement un homme qui prie.
Michel Potay dit Frère Michel
témoin de La Révélation d’Arès, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès
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