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Sous la Lumière de La Révélation d'Arès : l'actualité, l'activité humaine, la pensée, le salut
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Le Père aimant n'a jamais délibérément terrorisé les pécheurs sous des cataclysmes - La Révélation d'Arès 12/7.
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CHARLEY, FRANCES, IVAN ET JEANNE ont frappé des Antilles au Tennessee :
Victimes, ruines, souffrances et deuils. Ces

Ouragans

ne sont pas que de vent et de pluie. Ils sont aussi de méchanceté et des larmes qu’elle cause.

     

L'ouragan est la calamité naturelle la plus dévastatrice et meurtrière après le tremblement de terre. Aujourd'hui encore l'angoisse physique des populations endurant ce cataclysme se double d'une angoissante question métaphysique : L'origine de l'ouragan est-elle toujours naturelle ? Dieu ? Non. Le Père aimant, dit La Révélation d'Arès (12/7) n'a jamais délibérément terrorisé les pécheurs sous des cataclysmes ; il patiente (28/21). L'homme ? Oui. Le mal que se font les hommes les uns aux autres ne génère pas que mensonge, injustice et violence, il perturbe la nature de mille façons dont certaines deviennent de vraies forces surnaturelles..

 
 
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Zomm sur l'imageComment se forment les ouragans ?
 

D’un côté, la science moderne explique à peu près comment naît et se développe un cyclone, nom scientifique de l’ouragan, même si des inconnues demeurent. D’un autre côté, des humains en grand nombre ont dans l’idée que le processus physique naturel des ouragans est provoqué ou compliqué par autre chose. Si le bien et l’amour peuvent rayonner bénéfiquement, ce que tout homme sensible sait bien, le mal ne peut-il pas rayonner nocivement ? L’agitation perceptible, permanente, variablement propagée par le mal que se font les humains les uns aux autres. La Parole du Créateur confirme cette intuition populaire. Tant que les hommes reviennent et s’attachent au mal qui les a toujours perdus, dit La Révélation d’Arès, la même Trombe (cette métaphore liée au vent et à la pluie survient à propos) qui au temps de Noé frappa la terre peut toujours revenir grondant comme les chevaux marqués (Révélation d’Arès 31/4-5) — Galopant avec le vent devenu ouragan comme des faux devenues des armes, les chevaux marqués du signe, c’est-à-dire du rappel que l’homme, s’il le veut, peut se libérer du mal (28/20), qu’il soit injustice, mensonge, haine, violence, etc., lesquels sont d’autres ouragans sans vent ni pluie, mais causes d’oppression et spoliation (Révélation d’Arès 27/9, 28/10 pas si différentes, mais permanentes.

Les ouragans force 5 de l’été 2004 auraient par instants dépassé les 300 km/h ! Peu d’hommes osent dire, de peur d’avoir l’air moyenâgeux, mais beaucoup pensent — et pas seulement ceux qui les ont subis — que ces vents terribles ont quelque chose à voir avec les vents glacés des abîmes (Révélation d’Arès 30/), quelque chose d’infernal. On ne peut évidemment pas dresser une échelle des forces cataclysmiques en fonction des méchancetés du moment sur toute la terre, même s’il n’est pas illégitime de croire qu’un fléau naturel n’est pas sans lien avec la méchanceté humaine, autre fléau, qui, de son côté, n’est pas sans lien avec le Vent de la Colère du Créateur (Révélation d’Arès 24/4), en fait colère immanente à la créature, image du Créateur, colère contre elle-même, en somme. Colère est un de ces termes génériques, nominaux — on dit aussi extrinsèque —, comme Tribunal, Jugement, etc. (voir Nous Croyons, Nous Ne Croyons pas, Rév. d’A., éd.1995, p.742), par lesquels La Révélation d’Arès parle non d’une activité punitive du Créateur, laquelle n’existe pas, mais la conséquence naturelle du péché de l’homme sur lui-même.


 

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« Vous avez compris quelque chose d'essentiel. Le mal humain n'échappe pas à sa propre sanction, que ce soit par de multiples retours de bâton et effets boomerang, dont les ouragans. »


D’août à septembre 2004 quatre terribles ouragans, dotés de gentils noms de code météorologiques : Charley, Frances, Ivan et Jeanne, ont coup sur coup frappé dans la même région du globe. Partis des Antilles (ou Caraïbes), ils sont montés mourir dans les régions centrales des USA : Tennessee et Caroline du Nord, après avoir traversé le Texas, l’Alabama, la Floride. Leurs parcours ont marqué la face de la terre de quatre terribles estafilades conniventes. Sur leurs trajets les pertes et dommages matériels se sont chiffré par centaines de millions d’Euros. Quant aux deuils, malheurs et souffrances qui ne peuvent s’évaluer en argent, ils ont été considérables : Les reportages faits par les journaux sur Haïti — quelque 3000 cadavres ou disparus —, pour ne citer que de ce seul pays, l’un des plus pauvres de la planète, traversé par l’ouragan Jeanne, resteront longtemps dans les mémoires.

Un Pèlerin d’Arès des Caraïbes, au téléphone, dit un jour au frère aîné peu après le passage d’un précédent cyclone : « Aucun homme, s’il n’a pas vécu un ouragan force 5, ne peut savoir ce que c’est. Imaginez-vous recroquevillé dans l’angle d’une pièce, tremblant, votre famille collée à vous, votre maison secouée à la limite de la désintégration, avec au-dehors comme un turboréacteur de Boeing soufflant et hurlant à pleine puissance contre votre porte, et vous qui vous demandez quand tout va s’envoler et vous avec. » Un autre des USA décrivit au frère Michel les sinistrés qu’il avait croisés tout de suite après un ouragan : « Ils avaient le regard épuisé de types après une bagarre monstre dans un bar, des marques et des écorchures sur les joues, le front, les yeux au beurre noir, le corps avachi comme de s’être trop démené. Je leur dis : "Vous avez pris des coups ?" "Non !" répondirent-ils. "Vous avez couru éperdument, vous êtes cogné, heurté à des murs, des poteaux ?" "Non !" répondirent-ils encore. Ces gens étaient seulement restés assis attendant que l’ouragan cesse, mais c’était comme s’ils revenaient d’une énorme castagne. » Après quelque secondes l’homme ajouta : « Voilà qui m’a porté à méditer. Contre quoi, outre la terreur, ces pauvres gens s’étaient-ils battu ? Contre quelque chose qui leur avait semblé être toute la dureté et la cruauté du monde concentrées sur eux. » Le frère Michel lui dit : « Vous avez compris quelque chose d’essentiel. Le mal humain n’échappe pas à sa propre sanction, que ce soit par de multiples retours de bâton et effets boomerang, dont les ouragans. »

 

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Les ouragans Charley, Frances, Ivan et Jeanne ne déferlèrent-ils pas l'un après l'autre au moment où en Irak la haine, la guerre et leurs mensonges s'amplifiaient ?
 

Les rationalistes innombrables, sauf certains qui ont vécu l’expérience d’un cyclone et admis bon gré mal gré qu’elle rend songeur, s’esclaffent : « Vous affirmez n’importe quoi que votre imagination espère vrai. » Non, amis rationalistes, rien à voir ici avec le psychanalytique « Espérez ce qu’il vous plaira ! » (Lacan). Ne discutons pas ici de ce qui dans l’imagination est quand même si proche de la réalité : l’homme qui imagine la machine à vapeur et qui la construit, l’homme qui imagine la lampe électrique et qui la fabrique, etc. Notons seulement qu’il n’est pas tellement irrationnel de penser que tout le mal qui émane des hommes sous cent formes concrètes : calomnie, brutalité, égoïsme, cruauté, vol, etc., a aussi une émanation invisible, qui pourrait se concentrer quelque part, quelques jours ou quelques heures, et comme se lettre en mouvement soudainement. Pourquoi, par exemple, la haine et le mensonge qui légitiment la guerres, ces trois-là toujours mêlés, dont les rationalistes ne peuvent nier que leurs déchaînements visibles ont des causes profondes invisibles, ne répercuteraient-ils pas celles-ci au loin — des effets scientifiquement indéchiffrés ne sont pas forcément inexistants —, sur la nature, contribuant à développer des cataclysmes climatiques déjà menaçants ? Les ouragans Charley, Frances, Ivan et Jeanne ne déferlèrent-ils pas l’un après l’autre au moment où en Irak la haine, la guerre et leurs mensonges s’amplifiaient ?
« Simple coïncidence, » s’esclafferont encore les rationalistes en ajoutant : « Pourquoi dans ce cas les cataclysmes ne se produisent-ils que là où ils sont scientifiquement explicables et attendus ? Si les maux climatiques sont des conséquences de la méchanceté générale, ils devraient frapper partout, et frapper surtout les riches. Ce serait trop injuste autrement. Voyez ces pauvres Haïtiens, déjà démunis avant le cyclone, totalement misérables après. » La justice, au sens socialiste, n’a rien à voir ici. La haine, la guerre et le mensonge, les injustices qu’ils causent et que causent tant d’autres maux planétaires, naturels à l’humanité pécheresse, transmettent leurs effets à des causes climatiques ou sismiques également naturelles, n’importe quand, n’importe où, là où elles sont aptes à se manifester, de même injustement. C’est une causalité de nature ; ce n’est pas une punition qui serait donnée du Ciel pour tel ou tel mal particulier et local, mais la conséquence automatique du mal par lui-même sous une autre forme de mal, avec les terribles effets de hasard qui caractérise le mal (Voir article sur le hasard dans le n°65). Le pécheur, l’homme noir, qui part avec la pluie et l’air (Révélation d’Arès XXVII/11) de l’ouragan n’est sans doute pas le plus mauvais de tous les hommes, mais il est solidaire de tous dans le péché. C’est en fait notre entière notion de la justice et de l’injustice qu’il faut réviser. Comme l’amour a des effets universels, puisque notre amour du prochain est amour de toute l’humanité, même quand il ne peut concrètement s’appliquer qu’à ceux qui nous entourent, la justice ou l’injustice ne peut être qu’universelle, même quand elle ne favorise ou frappe que quelques uns.

 

 
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Dans le monde changé en bien (Révélation d'Arès 28/7) il y aura encore des ouragans de vent, mais leurs causes ne seront pas compliquées des causes du péché. Les ouragans seront vos amis, alors ; ils vous donneront leur énergie.
 

Sans doute n’est-ce pas la Voix du Créateur (Révélation d’Arès 28/12) qu’entendirent les populations terrées dans leurs maisons quand soufflaient Charley, Frances, Ivan et Jeanne, mais les rafales hurlantes et le fracas des arbres et de la matière agités ou brisés. Cependant, ce désastre, comme tout désastre de quelle que nature qu’il soit, portait en lui un message que certains d’entre ces hommes ont peut-être compris. Ce message disait :
Quand l’ouragan et l’inondation seront passés, la mer certes retrouvera sa place, mais que votre inconscience, elle, ne se réinstalle pas en vous ! Levez-vous contre le mal comme se sont ruées sur vous les vagues sourdes et obstinées de la mer, et battez le péché ! Même si vous ne reconnaissez pas la Voix de votre conscience millénaire ni ne prononcez le Nom du Créateur (28/10), même si vous êtes incroyants donc, rappelez-vous que vaincre le mal en vous peut changer le monde (28/7), le monde au sens absolu : climat compris. Ne restez pas assis avec vos chefs et vos prêtres (28/12), passivement assis au milieu du système comme vous l’êtes au milieu de l’ouragan, le même système depuis Adam, avec ses arguments qui se prétendent immuables. Tout système repose sur l’alliance d’un vécu subi avec les raisons raisonnantes qui le justifient, mais ces raisons sont celles des rois noirs (politique, finance, industrie, etc.)et rois blancs (toutes religions), qui les savent trop fragiles ou précaires pour vous permettre de les examiner de près, et qui vous les imposent comme idoles (Révélation d’Arès 23/8). Que font ces idoles, politiques, religieuses, pour vous protéger de l’ouragan qui ravage votre ville ? Rien. Par quoi vous protégent-elles de la guerre et des crises ? Par d’autres guerres et crises, c’est-à-dire encore rien. Vos chefs et prêtres subissent tout comme vous. Revenez au Bien, que vous avez remplacé par le bruit (Révélation d’Arès VII/8-12) ! Parce que la force contre le mal est nécessairement la bonté et rien d’autre. Dans le monde changé en bien (Révélation d’Arès 28/7) il y aura encore des ouragans de vent, mais leurs causes ne seront pas compliquées des causes du péché. Les ouragans seront vos amis, alors ; ils vous donneront leur énergie.

Michel Potay dit Frère Michel
témoin de La Révélation d’Arès, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès

 

 
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