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Sous la Lumière de La Révélation d'Arès : l'actualité, l'activité humaine, la pensée, le salut
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Élections US
Bonnet Blanc victorieux de Blanc Bonnet

     

Toujours la même queue de vache qui mugit (Révélation d’Arès XXXV/2).
Les églises réélisent Bush, le roi blanc et le  roi noir même cuisse plus que jamais (XXXVII/14).
Les Pèlerins d’Arès ni à gauche ni à droite, ni républicains ni démocrates, mais au-delà.

 
 


 

Les Français espéraient la victoire de John Kerry. Par sympathie naturelle pour un homme prêt à faire la paix en Irak — Encore que, les choses étant ce qu’elles sont, il ne ferait ni plus, ni plus vite, que ce que va faire Bush pour retirer l’US Army d’Irak —. Kerry qui ferait payer un peu plus les riches et aiderait un peu plus les pauvres. Un homme qui aurait peut-être une recette pour réactiver l’emploi. Un homme qui trouve la France sympa. Mais qui, au fond, connaissait bien Kerry en France ? à peu près personne.
Quand, l’été 2004, les pèlerins à Arès questionnaient leur frère aîné sur l’homme qu’il verrait à la Maison Blanche en 2005, frère Michel répondait : « Je peux seulement dire ceci : Ceux qui pensent que Kerry va gagner à coup sûr ne connaissent pas l’Amérique profonde. La victoire de Bush ne m’étonnerait pas. » Il avait plus affirmativement, et cette fois-là en passant pour « aberrant », envisagé la défaite aux élections présidentielles françaises de Jospin, alors donné largement gagnant. Il disait : « Je ne vois  pas comment un homme qui a ruiné des paysans en faisant abattre leurs troupeaux "par précaution" et qui a concocté la loi la plus imbécile qui soit : les 35 heures, un défit à l’arithmétique élémentaire de la provende sociale, pourrait être élu président. ».

 
 
Pourquoi Bush
a-t-il ÉtÉ rÉÉlu ?

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La défaite de Kerry vient de sa déficience à défendre les « valeurs morales ». Celles défendues par les églises protestante et catholique, qui, ces mois derniers, ont prêché pour Bush.

 

 

Pourquoi Bush, qui a laissé se perdre 820.000 emplois, qui a causé un énorme déficit (les USA vont emprunter 147 milliards de dollars dès janvier), qui fait la guerre en Afghanistan et en Irak, a-t-il été réélu ? Parce que c’est lui qui préserve le « rêve américain » le plus caricaturalement. Kerry le préserve tout autant, mais assaisonne son discours d’une petite pincée de socialisation. Ce n’est pas très bien vu là-bas. Sur le front de l’emploi, toutes les tentatives des socialistes eux-mêmes, partout, pour vaincre le chômage ayant échoué, Kerry échouerait pareillement aux USA, parce que la recette de l’emploi n’est pas politique , mais commerciale : on vend ou on ne vend pas ses produits selon qu’on est compétitif ou trop cher et selon qu’on est plus persuasif que les concurrents.
Qu’est-ce que « le rêve américain », alors ? Un chômeur américain souffre d’autant plus que son allocation chômage est très inférieure à celle qu’il recevrait en France. Oui, mais ce même chômeur se dit : « Aujourd’hui j’en bave. Demain, je ferai peut-être fortune. Je peux vendre des saucisses au coin de la 15e Rue et finir avec dix usines de saucisse et des millions de dollars. » C’est précisément pour ça que ce chômeur est en Amérique. Ce rêve-là, un chômeur français ne le fait pas — sauf quelque jeune ici et là encore mal informé des réalités, ou sauf gros lot au loto —, parce qu’il sait que l’état lui prendrait une part énorme de ce que lui rapporteraient ses saucisses. Schématiquement, c’est ça, « le rêve américain ». Mais qu’on ne s’imagine pas que Kerry ferait des USA une autre France fiscale. Les impôts relevés par Kerry ne ruineraient pas le chômeur devenu roi de la saucisse. La cause de la défaite de Kerry est ailleurs.
La défaite de Kerry vient de sa déficience à défendre les « valeurs morales ». Celles défendues par les églises protestante et catholique, qui, ces mois derniers, ont prêché pour Bush. Les Français ne comprennent jamais très bien que c’est là la vraie frontière entre eux et les Américains. Il y a si longtemps que les valeurs religieuses, ou seulement spirituelles, ou même seulement morales, ne forment plus un enjeu en France ! La seule « valeur morale » encore perçue dans le discours politique français consiste en la promesse de faire payer les « riches » pour aider les pauvres, lesquels sont également souvent les plus paresseux, mais cela aucun politicien ne le dit jamais. Considérant que la paresse en France n’est plus une faute morale, mais une masse d’électeurs qu’on ne saurait négliger — Notons que les choses semblent changer actuellement face au péril économique qui menace, et c’est tant mieux.

 

L’amour est ignorÉ des idÉologies politiques dominantes.

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Zomm sur l'imageL'espérance des Pèlerins d'Arès repose sur des valeurs : bonté, amour, pardon, liberté absolue — qui, appliquées ensemble, ont pour nom global pénitence — que ni Bush ni Kerry n’ont évoquées.

Oh là là ! s’exclameront des lecteurs du dehors, les Pèlerins d’Arès sont des fachos ! Non. Ils sont même tout le contraire. Leur espérance repose sur des valeurs : bonté, amour, pardon, liberté absolue — qui, appliquées ensemble, ont pour nom global pénitence — que ni Bush ni Kerry n’ont évoquées. Ces valeurs, les Pèlerins d’Arès les considèrent spirituelles et pratiques, celles d’une sagesse créatrice d’un autre monde. L’amour, pour ne citer que lui, est ignoré des idéologies politiques dominantes aux USA comme ailleurs. L’amour est ignoré même de l’idéologie évangélique et baptiste américaine, dont le soutien a permis la réélection de Bush, un baptiste pratiquant et militant qui croit que c’est la foi mise en Christ-Dieu et en sa croix, qui sauve l’homme, mais non l’amour appliqué. La foi de Bush, celle de dizaines de millions de ses concitoyens, a des dimensions telles qu’elle explique le messianisme, mot à peine trop fort, dont se croit chargé le peuple américain. Elle explique les guerres d’Afghanistan et d’Irak.
Les Pèlerins d’Arès voient la pénitence — l’effort d’acquérir amour, pardon, paix, intelligence spirituelle, liberté spirituelle et civile absolue — comme une dynamique de progrès et de civilisation. Bien entendu, ils n’ignorent pas la gageure que représente la diffusion de l’idée de pénitence, puisque le siège de l’amour ne peut être que la personne et sa pratique ne peut être que personnelle. Il ne peut pas y avoir d’amour d’état, d’amour de société, d’amour de collectivité. « C’est pourquoi, » rétorquent les "croyants sérieux" pour qui seul l’enrégimentement fonctionne, « l’amour du prochain, acte individuel, ne peut sauver l’humanité. ». Néanmoins, de même qu’il fut le fond des Évangiles il y a 2.000 ans — Sermon sur la Montagne —, l’amour est le fond de La Révélation d’Arès une fois celle-ci analysée par delà les mots —Amour et ses dérivés : aimer, aimant, sont rares dans La Révélation d’Arès —. Personnel, l’amour ne peut vivre que de la décision personnelle d’aimer ou d’une éducation qui porte à cette volonté, que Bush et Kerry considèrent sûrement utopiques, eux aussi. On voit pourquoi les Pèlerins d’Arès ne sont ni pour ni contre Bush ou Kerry. Les Pèlerins d’Arès sont au-delà de la politique comme ils sont au-delà de la religion..

 

 


Que peut-on attendre de l’Élection de Bush et de la dÉfaite de Kerry ?

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Contrairement à l'impression donnée par les médias européens, les attentats du 11 septembre ont provoqué une « révolution conservatrice ».
Srce : Stock.XCHNG

 

En attendant que les hommes aient compris qu’une autre façon de vivre en collectivité est possible, il faut bien que le système gère les USA comme tout autre pays. Que peuvent donc attendre de l’élection de Bush et de la défaite de Kerry les Américains et le monde ?
Qui ne sait ce qu’on dit de Bush : Un médiocre vendu aux pétroliers ? Est-ce vrai, est-ce faux ? Ce n’est pas la bonne question. Même un homme qui trouve Bush antipathique ne peut pas honnêtement oublier que son mandat a été marqué par un type de catastrophe, unique dans l’histoire américaine, auquel aucun président n’avait été confronté avant lui : L’attaque suicide d’extrémistes islamistes contre les tours du World Trade Center à New York. Quel responsable politique dans le monde peut dire comment il aurait réagi à cette catastrophe ? Même si l’occupation de l’Afghanistan puis de l’Irak n’était sûrement pas la solution du terrible problème — ces guerres ont lieu et rien n’est résolu —, on peut non comprendre mais concevoir que, dans le désarroi, Bush fut tenté de choisir la violence et de mentir pour la justifier. On peut concevoir qu’il ait pris des mesures extravagantes et abusives concernant la sécurité de son pays à l’intérieur comme à l’extérieur. N’excusons rien, mais n’accusons pas non plus. La paille dans l’œil de Bush est peut-être la poutre dans le mien (Matthieu 7/1-3). C’est pourquoi l’enjeu des élection n’a pas été, pour la majorité des Américains, la guerre en Irak.
Chaque Américain, depuis que son pays fut attaqué le 11 septembre 2001, a fait le bilan de ses « valeurs morales », instinctivement, dans son cœur : À quoi est-ce que je crois face à ce que croient ceux qui me haïssent ? Le résultat collectif des confessions individuelles intérieures a été une « révolution conservatrice ». Nul doute qu’elle a maintenu Bush au pouvoir. Au cours de sa campagne électorale, Bush agita souvent le spectre de « l’autodestruction » accélérée des USA par la perte de ses idéaux indéfinis, de son rêve secret. Kerry fut accusé d’être favorable à l’avortement, au mariage homosexuel, au desserrement de l’influence puritaine, à un dirigisme plus marqué, etc., mais ce ne sont ces positions-là qui l’ont perdu. Ce qui l’a perdu, c’est quelque chose de beaucoup plus profond, quelque chose d’organiquement américain, que Kerry n’a pas suffisamment incarné. La guerre d’Irak, qui obsède les Français, n’a vraiment pas été le thème obsessif des candidats à la Maison Blanche.

 

 
 


Quelle suite attendre pour le monde ?



 

Au taux de démographie actuel, l’Europe dans cent ans aura perdu 70 millions d’habitants et les USA en auront gagné 100 millions. La question des relations atlantiques est donc très importante. Les Américains sont beaucoup plus conscients de leur responsabilité dans ce domaine ; les « valeurs morales » dominant leur pensée. Les Européens, eux, ont beau détester ou mépriser les façons bien-pensantes et souvent nigaudes ou hypocrites des Américains, ces derniers forment le dernier bastion de la foi chrétienne de dimension populaire. Aussi, qu’ils le veuillent ou non, les derniers croyants d’Europe, y compris les Pèlerins d’Arès, ont chez les Américains des défenseurs tacites. L’opinion libérale américaine a fait plus qu’on ne croit reculer en France les « antisecte » — en fait des anti-religion ou anti-idéologie —. Les Américains n’entrent pas dans des débats idéologiques ou théologiques. Ils rejoignent l’attitude très simple de Tolstoï, qui écrivait dans ses carnets : « Avec les incroyants et tous ceux qui se fourvoient dans le rationalisme ne perdons pas notre temps en discussion. Allons de l’avant et laissons ces mécréants derrière. » Les Américains vont de l’avant, parfois en gens maladroits ou benêts ou en protestants bornés, mais sûrement pas en ennemis de la foi. En dépit des difficultés, celles de tout apostolat, que rencontrent la mission des Pèlerins d’Arès sur le sol américain, ils ne sauraient être anti-américains.

Michel Potay dit Frère Michel
témoin de La Révélation d’Arès, fondateur naturel des Pèlerins d’Arès

 

 
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