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Sous la Lumière de La Révélation d'Arès : l'actualité, l'activité humaine, la pensée, le salut
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Un petit reste d’hommes et de femmes - La Révélation d'Arès 26/1, etc. - changeant leurs vies en bien et travaillant à changer le monde - La Révélation d'Arès 30/11, 27/7 -, suffira à communiquer à toute l’humanité le bonheur auquel elle aspire.
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Communiquons plus !

Dans son fantastique essor, le téléphone mobile a fait en 2004 un nouveau bond en avant.
Pour dire quoi ?
Pour échanger quoi ?


     

Voici le slogan, bien dans l’air du temps, qu’afficha dans tout l’hexagone un groupe français de téléphonie mobile sur ses panneaux publicitaires entre septembre 2003 et mars 2004 : « Communiquons plus ! ». De la communication, oui, mais pour quoi faire ? Pour dire quoi ? Échanger quoi ?

 
 


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Zomm sur l'imageUne technologie en plein essor.
 

Des propos utiles et enrichissants, des renseignements nécessaires, des appels au secours, des mots de réconfort et d’amour ? Sûrement. Mais aussi combien de bavardages, de futilités, de bêtises, de racontars, de tromperies, de calomnies, de disputes, de ruptures, de mensonges, de menaces ?
Combien de bienfaits et de combien de torts faits, chaque jour, entre usagers du téléphone ? À l’exemple de l’État qui, au nom de notre sécurité, met sur écoute qui il veut quand il veut, une grande société de téléphonie, au nom de la statistique de communication, écoute sûrement les conversations téléphoniques de sa clientèle et les classe par catégories. Ce ne serait pas violer la vie privée que de publier des statistiques générales anonymes. Serait-ce, par contre, porter la population à « communiquer moins » ou seulement « …un peu moins » et à faire baisser le chiffre global des factures et de la TVA ? D’où le silence des statisticiens ? Oui, mais, si les gens hésitaient à « communiquer »en découvrant la proportion de mal dont ils sont capables par téléphone, beaucoup involontairement, l’initiative ne serait vraiment pas inutile. Bof ! diront certains, ce serait tout aussi inutile que de publier les chiffres des vols, des divorces, des femmes battues, des enfants martyrs, des escroqueries, des faillites, etc. en espérant les réduire. Nous tendons quand même à penser que quelque chose de bénéfique, peut-être pas grand chose, une tendance, s’amorcerait. De grands changements historiques ont ainsi commencé par de tout petits infléchissements du mal.
Et puis, rêvons un peu d’une société de téléphonie mobile, équipée des plus puissants moyens de communication, qui lancerait au public : « Communiquons plus… pour créer entre nous un monde de sagesse, de paix, de partage, de bonheur ! »
Un tel slogan, qui n’évoque que le bien, à la différence de la statistique qui évoque aussi le mal téléphonique, ne serait pas commercialement négatif. Dans une société où bavasser, critiquer, râler, dire du mal, mentir, donne au ventre d’une multitude un pincement de plaisir — une des causes du phénoménal succès du téléphone mobile —, que tous croiront légitime et normal tant qu’on ne les aidera pas à s’apercevoir du contraire, il y a une secrète aspiration au bien. Autrement, le Créateur n’aurait pas lancé La Révélation d’Arès. Celle-ci, de toute façon, ne demande pas l’impossible : Un petit reste d’hommes et de femmes (26/1, etc.) changeant leurs vies en bien et travaillant à changer le monde (30/11, 27/7), suffira à communiquer à toute l’humanité le bonheur auquel elle aspire.
Ainsi communiquer veut-il dire donner, prodiguer, apporter… autant que parler. Parmi les raisons de lui seul connues, pour lesquelles le Père revint en 1974 et 1977 à Arès appeler les hommes, figure probablement l’essor extraordinaire du téléphone, comme moyen d’apporter l’espérance par dessus les grands media qui contrôlent la pensée.

 

 

Communiquer pour revenir aux sources

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Bien utilisés, les outils de communication moderne, dont le téléphone mobile est le plus libre, parce qu'il contourne le pouvoir, les contrôles, les maîtres à penser, permettraient de préparer l'avenir que la Parole d'Arès préconise.


Ces propos, anodins ou non, banals ou importants, qu'on s'échange entre deux autobus ou deux trains forment-ils une part importante de la vie sociale ? Répondent-ils, jusque dans les transports, à un besoin impérieux de proximité ? Dépéririons-nous sans cette communication quasi constante avec nos proches, nos amis, nos collègues, en roulant, en pédalant, en marchant ?
S'agit-il d’allonger ses heures de loisirs en prenant sur les heures de trajet et de travail le temps de parler de tout et de rien ? S’agit-il de se décharger sur d’autres, lointains, de ses problèmes et de ses angoisses ? De se psychanalyser en quelque sorte? Y a-t-il derrière tous ces bavardages par téléphone une inquiétude, jamais vraiment identifiée, mais qui serait due à un vide spirituel ? Le besoin d’amour du prochain, si étroitement relié au spirituel. Des questions fondamentales, sous-jacentes aux soucis de tous les instants comme : Où allons-nous ? Ou plus fondamentales encore : Où allons-nous jusqu’à la mort… Et pourquoi la mort ? Questions qu’amène tôt ou tard un fait silencieux mais permanent : les décès qui ont lieu tout autour de nous, chaque jour.
Quelle part de sa recette commerciale le groupe de téléphonie mobile, cité au tout début, tire-t-il de la psychologie des profondeurs, de la fraternité réelle, de l’inquiétude métaphysique, qui parfois préoccupe l’humain au téléphone, même le plus fruste ? Tout individu, son mobile à l’oreille, à un moment ou à un autre, se relie aux sources, aux causes profondes, à l'Éden dont parle la Genèse (Bible), même sans les citer ou les connaître, parce que l’actualité ou un événement de sa vie le renvoie à la nostalgie profonde de ces choses immémoriales, dont le téléphone commercial sans le savoir tire profit, comme le fait la religion. De mobile en mobile passe, répété des milliards de fois, l’aveu généralement inconscient que l’homme se doute de ses origines et que sa recherche du bonheur passera tôt ou tard par le monde changé (28/7) — Éden retrouvé —, dont parle La Révélation d'Arès.
La surinformation, malheureusement, est bien souvent désinformation. Ce mal, le téléphone à fil en était déjà largement responsable. Avec la surmultiplication du téléphone mobile, ce mal atteint des proportions alarmantes. Il faut l’exorciser. Quand l'accroissement des moyens de communication répondra-t-il à une nécessité d'échange doux et mesuré (Révélation d’Arès 25/9), enrichissant, solidaire, marqué par l'amour du prochain ? Bien utilisés, les outils de communication moderne, dont le téléphone mobile est le plus libre, parce qu’il contourne le pouvoir, les contrôles, les maîtres à penser, permettraient de préparer l’avenir que la Parole d’Arès préconise : Une humanité qui s’en remettrait à sa conscience et à sa vertu, sans chefs, sans lois, créatrice naturelle, permanente, de Bien. Une humanité qui « du conflit de la diversité passerait à l’harmonie des familles d’affinités, » dit le frère Michel, témoin de la Parole d’Arès.
Le retour au bonheur initial, auquel appelle le Père, n’est pas retour aux temps primitifs ou moyenâgeux. Il est parfaitement légitime pour l’homme de chercher dans les nouvelles technologies des issues à sa quête de bonheur et de liberté absolue (Révélation d’Arès 10/10). Il lui faut seulement déjouer les intentions de ceux qui, en lui vendant de la téléphonie, lui vendent du rêve pour mieux l’endormir, font du slogan « Communiquons plus ! » le maître mot d´une époque où la clientèle est systématiquement réduite et soumise à ses faiblesses. Or, l’homme a besoin d’un téléphone qui lui permette de communiquer sa force et d’en recevoir, besoin d’une communication digne de ce mot. Les aspirations généreuses des consommateurs de forfait sont pour le moment détournées par la flatterie de chaque société de téléphonie qui tend à faire croire que communiquer fait de l’usager du téléphone mobile un être unique, supérieur, le plus séduisant, le plus futé, le plus prompt à saisir les grandes opportunités.

 

 


Communiquer pour changer

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La peur de la solitude comparable à celle de la mort explique sans doute aussi ce besoin d'être relié, de communiquer, pour sentir dans l'interlocuteur comme un autre créateur et en être comme recréé.

 

Encore une fois méditons sur changer, parce que changer ne peut aller sans échanger, sans communiquer donc, impliquant le téléphone, entre autres media, comme véhicule nécessaire des idées qui font passer l’homme du péché à son contraire : le Bien —. Le monde ne changera pas sans apostolat, et l’apôtre est par excellence le communicateur du Bien.
Si pour changer sa vie (Révélation d’Arès 30/11) et le monde (28/7) en bien, il suffisait de changer de maison, de voiture (l’étalon), de hi-fi (musiciens), comme le propose le tentateur (Révélation d’Arès, 26/4), qui n’est autre que cette facilité dont la publicité est l’une des expressions. Ou s’il suffisait de changer, plus simplement encore, de téléphone en changeant de mobile à chaque évolution technologique, l’humanité accèderait au bonheur à très peu ou à relativement peu de frais. L’argent et les moyens matériels sont plus faciles à produire que l’effort d’être bon.
Communiquer le goût de cet effort-là ! Devenir bon demande constance et lucidité, lutte perpétuelle contre le mal, que nous sommes tous tentés de faire, ne serait-ce qu’en restant médiocre. Être médiocre n’est pas seulement indigne de ton humanité, frère, cela conduit souvent au mal. D’un puits — le b’her de La Révélation d’Arès (XXVI/7) —, des eaux variées peuvent sortir, délicieuses ou amères, guérisseuses ou empoisonnées. De la communication sort, de même, le médiocre, le meilleur ou le pire. De plus, tout puits doit être un projet collectif, tout le monde y puise et y boit. Voilà pourquoi la communication, le téléphone entre autres, ne peut pas être l’outil commercial de quelques-uns. La communication doit être un bien public placé, comme une source, sous la sauvegarde de tous, sinon dans sa technologie, au moins dans sa philosophie que reflète la publicité. Que « Communiquons plus ! » soit suivi de la liste des bonnes choses à communiquer pour que le monde devienne bon.
L’usage du mobile est devenu plus qu’immodéré, frénétique. Ce flot de mots qui passe par le mobile, comment l’appeler autrement que bruit (Révélation d’Arès, de II/7 à XLVII/2 : quelque 33 références) ? La parole humaine découle de la Parole du Père de l’Univers (12/4), mais l’homme l’a oublié. Son verbiage est devenu la parole-bruit, qui sous son vacarme a presque entièrement recouvert la parole-intelligence (32/5). Inconsciemment, cependant, l’homme ressent ce déséquilibre. Il en résulte un sentiment angoissant de vide ou de solitude. La solitude, l’absence physique de l’autre, est aussi l’indice d’un manque d’âme, d’un vide spirituel par conséquent, puisque l’âme naît et se nourrit de la vie spirituelle — et non l’inverse, qu’enseigne la religion —. La peur de la solitude comparable à celle de la mort explique sans doute aussi ce besoin d’être relié, de communiquer, pour sentir dans l’interlocuteur comme un autre créateur et en être comme recréé. Celui ou celle qui vous parle, en somme, vous fait exister. Qui ne sait qu’un simple bonjour peut réchauffer le cœur, s’il est dit avec amour, ou être un automatisme vide de sens ou même de présence, s’il est « robotisé ».
Des guerres et des divorces auraient pu être évités, si les antagonistes avaient pu mieux s’exprimer. Qu'y a-t-il de honteux ou de dommageable à parler de sa misère ou de son idéal ? Nous les partageons tous. Le pardon n’est-il pas quelquefois un préalable nécessaires avant toute possibilité de communication ? Communiquons plus et communiquons mieux pour retrouver ce qui fait de chacun de nous comme de l'autre, l’interlocuteur, un être spécifique, unique. Chacun n’a-t-il pas son propre univers à offrir ?

Frère José

 

 
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